Quels comportements adopter face au radon ?


Le radon est un gaz inodore, incolore et dont l’action néfaste n’est pas instantanée qui s’inscrit dans le temps long, ce qui le rend peu audible par les gens.
Mais il ne faut néanmoins pas en sous estimer ses effets d’autant que, son impact étant multifactoriel, il est possible d’agir au quotidien de manière très simple pour tenter d’en atténuer les impacts sur la santé.
Si les actions à entreprendre sur les bâtiments peuvent être relativement importantes et coûteuses, le comportement individuel au quotidien et quelques actions simples et peu onéreuses peuvent influer de manière importante sur le risque encouru.

La première action à entreprendre est de vérifier le risque encouru grâce aux outils mis à disposition par les collectivité ou les associations spécialisées.
Dans ce cadre, ARCHES-Conseils propose un outil de diagnostic cartographique interactif permettant à chacun de connaître la « valeur du risque estimé » (liée à l’exhalation du radon) en un point donné. Cet outil est accessible sur ce site (onglet Cartographie).
Si le risque révélé par l’outil est avéré (voir les informations liées à l’usage et à l’interprétation des données), il sera nécessaire d’agir.

Si les valeurs révélées par l’outil que nous mettons à votre disposition sont importantes ou en cas de doute, il est conseillé d’effectuer des mesures qui confirmeront ou infirmeront les estimations de l’outil (Onglet Mesures) et en cas de confirmation de mesures élevées, faire intervenir des professionnels du bâtiments, spécialisés dans ce domaine, afin d’apporter des solutions adaptées à votre bâti. Une fois les travaux effectués, un confirmation de leur efficacité devra être faite à l’aide d’une nouvelle campagne de mesures.

Comment agir simplement au quotidien ?

En attendant une intervention sur le bâti, ou en cas de risque faible ou moyen, quelques actions simples peuvent être réalisées.
  • - Il est indispensable d’aérer l’intérieur plusieurs fois par jours, à raison de 10 mn. Cela aura pour effet de diminuer la concentration de radon en intérieur, mais également d’en dépolluer l’air (évacuation des Composants Volatils Organiques (COV) et autres polluants intérieurs). Cette aération est à pratiquer à minima au levé et avant le couché.
  • - Il est aussi possible d’augmenter le débit de la ventilation mécanique de la maison. Cela aura pour effet d’accentuer l’aspiration de l’air intérieur et éviter la stagnation du radon en intérieur, mais, revers de la médaille, aura également pour effet de forcer le dispositif de chauffage à être plus consommateur en hiver.
  • - Il est conseillé de vérifier que les voies d’évacuations du vide sanitaire ne sont pas obstruées et permettent une parfaite circulation d’air entre le vide sanitaire et l’extérieur, ce qui aura pour effet de diminuer la pénétration du radon dans le domicile par les fissures. Néanmoins, l’effet de cette dérivation de l’air est relatif car il dépend également des conditions atmosphériques (la température, le vent, les précipitations et la pression barométrique) et de l’écart de pression entre l’extérieur et l’intérieur du domicile. Conjuguée à une atmosphère légèrement en surpression en intérieur, elle sera efficace.